Techno
Ressources pour tous
Cette rubrique vous permet d'en savoir plus après les formation techniques dispensées par le club !
Nathan vous a déniché le doc efficace ! Par APPRENDRE LA PHOTO
De jour, de nuit, au coucher de soleil, à la mer, devant un lac ou sans eau du tout, la
pose longue peut être un outil créatif intéressant pour le photographe qui a envie de donner
un plus à ses images. L’aspect est tout de suite plus original (l’oeil ne voit pas en pose longue),
et souvent plus « pro ».
En effet, l’intérêt d’une pose longue est de flouter les éléments qui sont en mouvement. Plus elle
sera longue, plus les mouvements seront floutés, même petits. Par exemple, la surface de l’eau aura
un rendu rêveur et vaporeux caractéristique, et les nuages formeront des traînées. De même, les
sujets bougeant rapidement finiront par disparaître de l’image finale. Un des effets secondaires
est également que vous allez maximiser la qualité de l’image finale, ce qu’on verra plus loin.
Elle peut également avoir un intérêt purement technique : si vous n’avez vraiment pas assez de
lumière, une pose longue sera le seul moyen de réaliser une photo correctement exposée.
Ici typiquement, la pose longue est employée pour pallier le manque de lumière ! (Panasonic GX1 =
7-14mm f/4, ISO 160, f/16, 20s)
Dans ce cours, je vais donc vous expliquer concrètement comment faire une pose longue, avec ou sans
filtre, et dans des situations plus ou moins complexes. Je vais supposer presque tout le temps que
vous souhaitez obtenir la pose la plus longue possible, et je vais surtout travailler sur des
photos de paysage (naturel ou urbain), qui sont idéales pour commencer la pose longue.
Le matériel nécessaire
Pour faire de la pose longue, vous aurez besoin d’un trépied, car à main levée vous aurez
évidemment du flou de bougé.
Vous pouvez aussi poser votre appareil sur quelque chose, mais ça laisse beaucoup moins de liberté
dans votre cadrage et dans votre composition d’une manière générale. Veillez simplement à ce que le
trépied soit assez stable pour supporter le poids de votre appareil + objectif.
Il est également très conseillé d’avoir une télécommande. Une simple filaire à 10/15€ peut suffire.
Si vous n’en avez pas, vous pourrez utiliser le retardateur 10 secondes (pas 2 secondes, c’est
insuffisant !), ce qui fait perdre du temps à chaque fois. C’est vous qui voyez, mais pour le prix,
franchement, ne vous privez pas. De plus, seule une télécommande vous permettra d’utiliser le mode
Bulb (B) et de faire des poses très longues.
Le trio gagnant !
Selon le moment de la journée où vous souhaitez faire des poses longues, vous pourriez avoir besoin
de filtres ND, pour faire simple, un filtre ND diminue la quantité de lumière qui atteint le
capteur, vous permettant ainsi de faire des poses longues même quand il y a trop de lumière pour
ça, en plein jour par exemple. En pose longue, vous n’allez presque jamais utiliser de filtres ND
2, 4 ou 8, mais plutôt des ND 400, 800 ou 1000. J’y reviens plus bas.
La prise de vue
Selon que vous allez photographier de jour, au lever / coucher du soleil, ou de nuit, vous n’allez
pas employer exactement la même méthode.
En effet, même en baissant la sensibilité ISO à fond et en fermant le diaphragme au maximum,
l’appareil devra parfois se limiter à une pose finalement assez courte, qui peut aller de 1/100s à
1/10s. Dans tous les cas, rien qui ne provoquera l’effet désiré.
Pourquoi ? Car il y aura parfois trop de lumière pour que l’appareil fasse une pose vraiment longue
sans complètement surexposer l’image (en bref, elle sera beaucoup trop claire, voire blanche). Ce
sera toujours le cas en plein jour, et également dans les premières minutes après le coucher du
soleil, tandis qu’en photo de nuit vous n’aurez pas ce problème.
Si jamais la lumière ne permet pas un temps de pose assez long, il vous faudra utiliser un filtre
ND. Pour plus de clarté et de simplicité, je vais donc distinguer l’approche avec filtre et sans
filtre, même si elles ont des points communs.
Les points communs
Que vous shootiez avec ou sans filtre, il y a quand même des impondérables de la photo en pose
longue, et le début de votre prise de vue va être le même :
● Placez-vous à l’endroit où vous voulez faire votre photo
● Placez votre appareil sur son trépied (après le point précédent, sinon vous vous baladez avec
un trépied déplié partout 😉 ).
● Si l’option est disponible sur votre appareil, activez la réduction du bruit de pose longue
(c’est un bruit qui apparaît sur la photo quand le capteur chauffe avec une longue pose, et qui est
assez moche et pas si facile à éliminer).
● Cadrez bien précisément votre image. Faites attention à avoir l’horizon bien droit et pas
d’éléments gênants en bords de cadre notamment (les erreurs les plus courantes des débutants). Si
votre appareil le permet, n’hésitez pas à choisir le format le plus approprié, qui n’est pas
toujours le 3/2 ou le 4/3 par défaut de votre appareil : le 16/9 peut être intéressant aussi.
● Pensez à bien serrer toutes les vis du trépied une fois le cadrage final déterminé !
● Sur reflex, activez le verrouillage du miroir pour éviter les vibrations au déclenchement (les
hybrides n’ont pas de miroir). Enclencher la visée par écran fonctionne aussi.
● Branchez la télécommande si vous en avez une, ou passez le mode de prise de vue en retardateur
10 secondes.
Photographier sans filtre ND
Pour rappel, c’est impossible de jour, et compliqué tant que la nuit n’a pas commencé à tomber.
● Placez vous en priorité ouverture (mode A ou Av).
● Choisissez l’ouverture minimale permise par votre objectif (souvent f/22).
● Baissez les ISO au minimum permis sur votre appareil (souvent ISO 100, parfois un peu plus,
parfois 50 sur les appareils hauts de gamme).
Panasonic GX1, 7-14mm f/4, ISO 160, f/22, 25s
Et c’est tout, prenez votre photo !
Il me faut quand même faire une ou deux précisions :
● Si vous êtes juste après le coucher du soleil, l’appareil donnera sûrement une valeur pas très
longue, du genre 0,5s ou 1s. Dans ce cas, vous avez deux solutions : attendre que la lumière
baisse, ou utiliser un filtre ND (en général ND400 ou plus, mais si vous avez déjà 5s de pose, un
ND8 peut vous donner 40 secondes de pose, ce qui est déjà bien !).
● Baisser l’ouverture au maximum provoque un phénomène qu’on appelle la diffraction. En gros, la
qualité de l’image diminue, les détails seront moins nets. Pour éviter ça, il faut fermer un peu
moins le diaphragme (f/16 est souvent l’ouverture minimale après laquelle la diffraction devient
visible, même si ça dépend de l’objectif).Il faut quand même relativiser : la diffraction n’est pas
toujours visible en affichant simplement l’image en plein écran (ce qui sera le cas pour un usage
web), tandis qu’elle le sera peut-être plus à l’impression grand format. Ça dépend aussi de la
qualité de l’objectif évidemment.
● Si vous avez un appareil de type compact ou bridge, il se peut que vous ne puissiez pas
réaliser de poses de plus de 1 ou 4 secondes, ce qui est très limité. Malheureusement, vous ne
pouvez rien y faire.
Pour vous donner une idée, voici 2 images prises à f/16 et f/22, avec le même objectif :
ISO 160, f/22, 40s
ISO 160, f/16, 25s
On ne voit pas la différence. Voici un zoom à 50 % (100 % ne sert à rien).
À gauche à f/16, à droite à f/22 : on voit qu’on perd en détail en fermant le diaphragme.
Aparté : vous remarquerez que la pose longue a quand même un avantage technique en termes de rendu
final de l’image, comme je le disais en introduction.
En effet, on minimise le bruit et la baisse de dynamique en diminuant les ISO au maximum. On
maximise la netteté avec l’usage du trépied et la grande profondeur de champ. Le résultat final
sera donc très souvent de très bonne qualité, en termes de rendu en tout cas. (Et accessoirement,
l’usage d’un trépied vous force en général à soigner votre composition !)
Photographier avec filtre ND
Si vous souhaitez utiliser un filtre, vous allez commencer par les mêmes étapes que sans filtre.
Vous n’êtes pas obligé d’aller jusqu’à prendre la photo, mais notez au moins le temps de pose
proposé par l’appareil.
Ensuite, vous allez devoir effectuer un petit calcul selon le filtre ND que vous utilisez. Tout
d’abord, comme il y a plusieurs dénominations qui cohabitent, on va se mettre d’accord avec ce
petit tableau récapitulatif :
Facteur d’atténuation Densité optique Quantité de lumière transmise
2 0.3 1/2 = 50%
4 0.6 1/4 = 25%
8 0.9 1/8 = 12,5%
400 2.6 1/400 = 0,25%
1000 3.0 1/1000 = 0,1%
Heureusement, la plus courante est le facteur d’atténuation : un filtre ND400 divise la quantité de
lumière par 400, par rapport à la normale. C’est assez intuitif. Notez que vous pouvez en
superposer plusieurs pour multiplier l’effet : pour le calcul, il faut multiplier les valeurs. Par
exemple, un ND8 + un ND400 = un ND3200 (8 x 400 = 3200) ! N’en faites pas trop, sinon vous allez
avoir pas mal de vignettage !
Le principe est simple :
● Avec les valeurs données par l’appareil en priorité ouverture, l’exposition devrait être bonne
(vous pouvez prendre une photo test pour vous en assurer).
● Si on rajoute un filtre ND400 devant, la lumière sera divisée par 400.
● Pour obtenir la même exposition, on doit donc multiplier le temps de pose par 400, tout
simplement.
Donc par exemple, mettons que vous avez réglé en priorité ouverture à f/16, ISO 100, et que votre
appareil indique un temps de pose de 1/100s
● Avec un filtre ND400, il vous faudra faire 1/100 x 400 = 4 secondes de pose.
● Avec un filtre ND1000, il vous faudra faire 1/100 x 1000 = 10 secondes de pose.
Dans certains cas, votre appareil arrivera quand même à y voir clair à travers ces grosses lunettes
de soleil, et il corrigera le temps de pose tout seul.
Si ce n’est pas le cas, il vous faudra donc faire ce petit calcul sur le terrain : prévoyez une
calculette, ou votre smartphone. Il existe également des applications dédiées qui remplissent cette
fonction..
Le type de résultat qu’on peut obtenir avec un gros filtre ND (Louvre / Seine by Eric Schaeff)
Voici donc comment procéder concrètement à la prise de vue :
● Commencez par toutes les étapes de la partie sans filtre.
● Faites la mise au point où vous le souhaitez, puis verrouillez-la en passant en mise au point
manuelle (souvent indiquée MF) : en effet, avec un filtre ND, l’appareil n’arrivera plus à faire la
mise au point, c’est normal, c’est trop sombre pour lui.
● Placez le filtre ND sur votre objectif.
● Passez en mode Manuel (M), et reportez les réglages d’ouverture et d’ISO utilisés précédemment
(par exemple ici, f/16 et ISO 100). Pour la vitesse, descendez-la jusqu’à la valeur que vous avez
calculée précédemment. Et prenez la photo !
● Si la vitesse est supérieure à 30 secondes (ce sera le cas en photo de nuit ou de crépuscule),
tournez la molette jusqu’au bout des 30 secondes, et là s’affichera un « B » à la place de la
vitesse. Ça signifie que vous êtes passé en mode Bulb.Ce mode signifie que l’appareil continuera la
pose aussi longtemps que vous garderez le doigt appuyé sur le bouton de la télécommande. Donc il
suffit de le garder appuyé pendant le temps que vous avez calculé précédemment (la plupart des
télécommandes permettent de bloquer le bouton, et d’éviter les crampes du pouce ! :D).
Par exemple 100 secondes (vous n’êtes pas à 1 ou 2 secondes près, pas de panique hein). Souvent,
l’appareil affiche le temps à l’écran. Si ce n’est pas le cas, chronométrez-vous avec votre
téléphone ou votre montre.
Attention : sur certains appareils, le mode Bulb est accessible via la molette des modes (à côté
des modes priorité à l’ouverture, à la vitesse, manuel et compagnie), et indiqué là aussi par un «
B ». Consultez votre manuel si vous ne le trouvez pas.
Dans tous les cas, ne vous inquiétez pas si l’appareil met pas mal de temps à traiter la photo
après, et reste indisponible plusieurs dizaines de secondes voire plusieurs minutes. Ça arrive
encore plus si vous activez la réduction du bruit de pose longue : il faut compter 2 fois le temps
de pose que vous avez fait (si vous avez fait 1 minute de pose, comptez une nouvelle minute pour
que l’appareil soit de nouveau disponible).
Le post-traitement
Il n’y a pas beaucoup de conseils spécifiques à la pose longue : en premier lieu, faites votre
post-traitement comme vous le feriez d’habitude pour un paysage (si c’est ce que vous avez
photographié). Il faut quand même signaler quelques spécificités auxquelles vous devrez
particulièrement faire attention :
● Les couleurs sont parfois un peu altérées par les filtres ND (selon leur qualité) : elles ont
tendance à tirer sur le magenta, et/ou à être plus saturées. Réglez donc bien la balance des blancs
au post-traitement si vous souhaitez corriger ça.
● Comme on l’a dit auparavant, il peut y avoir du bruit supplémentaire. La correction de
l’appareil est censée éviter ça, mais regardez bien le bruit de l’image au post-traitement, et
corrigez-le : c’est facile et efficace de nos jours.
● Comme vous êtes en général à faible ouverture (voire très faible), la moindre poussière se
verra : pensez à les enlever si elles se voient trop sur l’image finale. Dans Lightroom
notamment, avec l’outil de Suppression des défauts, vous avez maintenant un outil très pratique
pour les repérer : la case à cocher en bas « Afficher les défauts ».
Vous pouvez aussi faire des effets de “light painting” avec des sujets mouvants, ici les phares
d’une voiture.
Voilà, j’espère que ce cours vous aura éclairé sur la façon de faire des poses longues. Vous voyez,
ce n’est en fait pas très compliqué ! 🙂
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Comment photographier des bulles de savon gelées ?
Photographe passionné spécialisé dans la macro et proxi photographie créative. Amoureux de la nature et aussi un peu geek sur le matériel photographique .
Entrons
dans un monde presque féerique avec l’art de photographier les bulles de savon
gelées. On s’est tous retrouvé captivé par le phénomène. Des cristaux de glace
se forment en quelques secondes sur la fine couche d’eau et de savon pour
entièrement la recouvrir quelques instants plus tard. En vidéo ou en photo la
magie opère toujours. Alors à moins de vivre dans un congélateur géant,
l’application pratique de cet article nécessite de vivre, de manière permanente
ou temporaire dans un environnement particulièrement glacial. L’effet
photographique souhaité s’obtient par des températures négatives de l’ordre de
-8° degrés. Dans ce billet, vous apprendrez la recette de cuisine pour réaliser
des bulles de savon gelées, des conseils pratiques pour les photographier et
diverses astuces pour protéger son matériel du froid.
SYNTHÈSE DU PHÉNOMÈNE DES BULLES DE SAVON GELÉES
Peut-être avez-vous déjà essayé de reproduire avec
plus ou moins de succès ces sphères éphémères. Ces bulles de savon gelées
contiennent 3 couches : 2 minces couches de molécules de savon qui entourent
une couche de molécule d’eau. Les cristaux se forment sur la couche d’eau
qui est prisonnière des 2 autres couches de savon. Le savon ne gèle qu’à des
températures bien plus négatives que l’eau. Plusieurs facteurs tels que le taux
d’humidité, l’ensoleillement ou encore le vent influent sur la forme des
cristaux qui vont se former à la surface des bulles de savon. Ces structures de
cristaux peuvent prendre la forme d’étoiles, plaquettes, aiguilles ou
colonnes. Ce n’est qu’en 2013 que la photographe américaine Angela Kelly a
popularisé ce genre photographique avec sa série “Frozen in Bubble”.
PRÉPARATION POUR BULLES DE SAVON GELÉES
Pour
mettre toutes les chances de votre côté voici la recette de votre futur chef
d’oeuvre photographique. Pour réaliser cette recette,
inutile d’être à l’extérieur, restez confortablement chez vous. Voici les
ingrédients et ustensiles nécessaires :
·
un pichet d’eau
·
du liquide vaisselle
·
de la glycérine ou du sirop de maïs
(indispensable !!!)
·
un contenant (type bocal)
·
une grande et une petite cuillère
mesureuse
·
un support pour accueillir la bulle
(dessous de tasse ou canette)
·
une paille
Le sirop de maïs ou la glycérine permet de faire des
bulles plus épaisses et donc plus solides que les préparations que l’on connaît
tous dans le commerce.
Accessoires
et préparation industrielle pour réaliser des bulles de savon standards
La
glycérine se trouve facilement en pharmacie et parapharmacie pour environ 4 à
8€ pour 250 ml. Le sirop de maïs, quant à lui, se trouve aisément en grande
surface et dans les magasins bio. Maintenant il va falloir ajouter
précisément la part de chaque ingrédient dans votre bocal. L’ordre d’ajout de
ces éléments ne fait aucune différence sur le résultat final : 3 mesures
d’eau + 1 mesure de liquide vaisselle + 1/10 de mesure de glycérine (
2 cuillères à café).
Pour
réaliser une bulle formée sur un support convexe et pour être sûr de reporter
la bonne quantité de savon sur votre base, voici comment faire :
1. plongez la paille à moitié dans votre bocal de
préparation savonneuse
2.
bouchez avec votre pouce l’extrémité de
la paille
3.
ressortez la paille et placer le liquide
emprisonné sur votre base
4. soufflez délicatement dans la paille qui est elle-même
plongée dans la solution liquide
Après 3 ou 4 essais, vous devriez
arriver à façonner une bulle digne de ce nom.
Pour déposer votre bulle sur un support naturel, vous
pouvez, avec beaucoup de persévérance, utiliser un anneau à bulles illustré un
peu plus haut
PRISE DE VUES DES BULLES DE SAVON GELÉES À L’EXTÉRIEUR
Quand
le thermomètre extérieur descendra en dessous de zéro, 2 possibilités s’offrent
à vous pour réaliser des prises de vues de vos magnifiques bulles de savons
gelées. Vous pouvez réaliser une bulle sur un support (type cul de
canette, dessous de tasse ou surface plate) ou alors sur un support
naturel (neige, branche d’arbre…). Si la deuxième option n’inclut pas
d’élément humain dans la prise de vues (ma préférence), la fixation de la bulle
est plus aléatoire. Lorsque la température se situe en dessous de -5°C,
la formation des cristaux est très rapide.
Le lieu où vous choisirez de déposer votre bulle de
savon gelée est également important. Si vous la placez devant une source
lumineuse tel que le soleil, vous profiterez d’une lumière magnifique qui
traverse les cristaux de glace. Ils agiront alors tel un prisme et renverront
un arc-en-ciel de couleurs. Inversement, si votre arrière-plan est sombre
vous bénéficierez d’un superbe contraste mettant en valeur toute la
texture des cristaux.
Le
matériel nécessaire pour immortaliser les bulles de savons gelées est
relativement commun et peu important. la prise de vues de ces sphères éphémères
requiert pour l’essentiel :
·
un appareil photo (reflex, hybride ou
compact expert)
·
un objectif macro ou du moins permettant
de faire de la proxiphotographie
L’intérêt
d’utiliser un objectif macro est de profiter du piqué exceptionnel de ses
lentilles pour révéler toute la subtilité de la texture des cristaux. Pour ne
rater aucun détail, fermez fortement votre objectif à f/14, f/18 ou même f/22.
Je sais que la diffraction viendra jouer les trouble-fêtes dans la qualité
globale de votre image. Je vous laisse donc juger de l’ouverture minimale
acceptable selon vous-même et selon votre objectif photo.
Faire la mise au point à l’aide de l’autofocus de
votre boîtier sur une première bulle est très compliqué voire impossible à
réaliser. En effet, si vous placez votre bulle sur une surface plane ou sur un
support, il est complexe de prédire où se trouvera la paroi de cristaux de la
bulle. Dans ces conditions, je vous conseille de réaliser une première bulle de
savon gelée, de caler la mise au point, puis de souffler dessus pour terminer
de la sacrifier. Il est fort probable que les bulles suivantes auront
exactement le même emplacement. Je vous conseille d’effectuer une mise au point
manuelle avec une assistance au liveview.
4 ASTUCES PRATIQUES POUR RÉALISER DE BELLES IMAGES
Astuce
N°1 : Garder votre préparation pour bulles de savon gelées bien au frais. Une
préparation fraîche permet de créer des cristaux beaucoup plus jolis.
Astuce
N°2 : Préférez une surface plate (froide) pour déposer vos créations
cristallines. Ainsi vos bulles seront plus résistantes.
Astuce
N°3 : Il faut éviter les jours avec du vent. D'expérience cela n’est pas du
tout amusant de persister.
Astuce
N°4 : Votre prise de vue doit se faire au même niveau que la bulle en train de
geler.
Si vous
trouvez que toutes les images de bulles de savon gelées se ressemblent, voici
une liste non exhaustive de défis sympathiques autour des bulles gelées :
·
ajoutez du colorant alimentaire pour des
effets très créatifs
·
faites une longue exposition de nuit
·
essayez de réaliser plusieurs bulles
de savon gelées à la fois
Je vous
laisse énumérer en commentaires les défis possibles autour de ce sujet polaire.
LE MATÉRIEL PHOTO ET LE FROID
Le
froid a une incidence sur le matériel photo et sur vous. Quelques précautions
s’imposent donc pour éviter tout désagrément. Couvrez-vous et
munissez-vous de gants fin et sans doigts pour continuer à manipuler votre
matériel photo. Les batteries des appareils craignent le froid et leur
performance est fortement réduite dans ces conditions. Gardez une batterie
supplémentaire bien au chaud, dans votre poche par exemple.
Un écart de température brutal peut générer de la
condensation sur votre matériel en début de séance ou au retour à la maison.
Essayez d’atténuer au maximum ce choc thermique en mettant votre équipement
dans un sac photo et dans un endroit froid de la maison en prévision d’une
future session à l’extérieur. De même, gardez-le dans votre sac pendant
quelques heures à votre retour pour le laisser remonter tranquillement à
température. Les désagréments et les dysfonctionnements éventuels seront ainsi
évités.
CONCLUSION
Je
déclare fini le temps où faire des bulles de savon était réservé à la période
estivale. L’effet poétique que produit une bulle de savon qui gèle est
tellement magique que Sony a mis en avant ce phénomène dans un spot
publicitaire de 2014 destiné à promouvoir leur gamme de téléviseur 4k .
L’hiver tel que l’on connaît n’est pas encore là pour
beaucoup d’entre nous à l’heure où j’écris ces ligne. En attendant, gardez ce
billet tranquillement au chaud pour le ressortir le moment voulu !
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le club d'astronomie
A RENOUVELER
en pratique !
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Du neuf sur le LOGO pour 2019 /2020
Notre collectif renouvelle et modernise son image avec se nouveau logo à la fois faisant référence au précédant et jouant sur une écriture plus en rapport avec l'image numérique !
Il figure dors et déjà sur les nouvelles toiles du fleuve et de Saint Simon !
A utiliser pour toute notre communication !
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| Le logo texte seul |
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La piqûre de rappel !!
Le très bon article de Fabien Beilhe sur son blog
Impossible de ne pas comprendre
PHOTOSHOP 2020 EST ARRIVE
Tout savoir avec Juliens Pons sur les nouveautés du programme star de la photographie !
Plus d'une heure de formation toujours aussi claire et soignée de ce formateur !
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Quelques conseils pour aller plus loin suite à notre sortie de nuit à Angoulême !
Le PARIS de nuit de Frank CAPRA sur le Mag NIKON
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| https://www.instagram.com/capra311/ |
Le portrait de nuit avec les moyens du bord !
Un shooting en direct plein de bonne idées et des résultats performants !
Pour des rappels techniques plus généraux: un très bon tuto !
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Une formation Lightroom gratuite et efficace !
Testée et recommandée par Fando !
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Apprendre Photoshop 2017/18
comme un pro en seulement 8 heures,
par Thierry Dambermont
Un excellent tuto consommable à volonté
Il suffit de re-cliquer sur le lien pour reprendre la lecture à volonté !
C'est encore là !
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Les petits Tuto très pros de la Nikon School !
Renouvelés fréquemment
Utiles quelque soit la marque de son matériel bien sur !
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Une piqûre de rappel sur la notion de profondeur de champs
Plus qu'une révision !
Un excellent tuto de CINEASTUCES
ou comment la profondeur de champs influe sur le récit de votre images fixe ou animée !
ou comment la profondeur de champs influe sur le récit de votre images fixe ou animée !
Voir la vidéo
Et pour les fanatiques, une vidéo signée brut2capteur sur l'hyperfocale
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Appelez la police !
Si vous souhaitez une police particulière, pour noël par exemple, cliquez sur ce lien et conservez le précieusement! Vous trouverez sans doute celle qui vous conviendra,téléchargeable immédiatement et sans formalité parmi plus de trente mille classées par thématique ! s'installent en un clic et c'est gratuit!
